« Un récit autobiographique et efficace mêlant marionnettes et théâtre d’objets avec toujours une dose d’humour et d’autodérision, marque de fabrique de cette artiste inclassable. » - Cristina Marino, Le Monde
 

Dans la famille Limbos, il y a le père, la mère et leurs 5 enfants. En 1959, toute la famille déménage de Bruxelles au Congo, qui est encore une colonie belge. L’année suivante, c’est l’indépendance ; les enfants sont renvoyés en Belgique chez leur oncle curé.
46 lettres. C’est le point de départ de ce spectacle. Il s’agit des lettres qu’ont reçues les enfants Limbos de leur père depuis le Congo et dans lesquelles Agnès s’est replongée pour raconter son histoire. De ces lettres, Agnès Limbos en a fait un objet artistique à portée universelle. Car si la petite Agnès de 8 ans, traumatisée par cette séparation, attend impatiemment chaque semaine des nouvelles de ses parents, la grande Agnès de 70 ans qu’elle est devenue est sidérée de lire, entre les lignes rédigées par son père, toute la dimension de paternalisme et de racisme contenue dans l’esprit missionnaire.

Avec la petite Agnès, mini marionnette manipulée par la grande, quelques maquettes et objets, l’artiste plonge avec inventivité dans son histoire personnelle et cherche à comprendre ce que fut la vie de ses parents à cette époque précise.

« Agnès Limbos, devenue un grand nom du théâtre d’objet, revient sur son enfance (…), avec pudeur et autodérision. » - Laurence Bertels, La Libre

 

© Ce spectacle est une création « maison » : en tant que Centre Scénique, la maison de la culture de Tournai soutient et accompagne les artistes dans leur projet artistique en création.

Avec l'aide des Tournées Art et Vie

Dans le cadre du Festival Découvertes Images et Marionnettes

Représentations

Conception, écriture et jeu : Agnès Limbos - Témoin privilégié et dramaturgie : Olivia Stainier - Accompagnement artistique : Sabine Durand - Création lumière : Nicolas Thill - Régisseur plateau: Joël Bosmans - Régie : Nicolas Thill et Antoine Vanagt ou John Cooper (en alternance) - Création sonore : Pierre Kissling - Costumes : Françoise Colpé - Constructions : Val Macé et Joël Bosmans - Contribution chorégraphique : Nicole Mossoux - Administration et production : Julie Feltz, en production déléguée avec le Théâtre des Martyrs - Avec la précieuse collaboration de Bénédicte Liénard (regard contemporain sur le jeu), Natacha Belova et Marta Pereira (construction de la marionnette), Daphnée Beaulieux (perruquière), Joachim Jannin et Joël Bosmans (construction d’objets), Pablo Gershanik (maquettes intimes), Neville Tranter (accompagnement à la manipulation de la marionnette) - Coproductions : la maison de la culture de Tournai/ maison de création, Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes (France), Théâtre des Martyrs et Théâtre La montagne magique, La Coop asbl et Shelter Prod, Théâtre d’Esch - Escher Theater (Luxembourg) - Soutiens : marionNettes - Festival international Neuchâtel (Suisse), Vélo Théâtre, Apt (France), Taxshelter.be, ING et Tax Shelter du Gouvernement fédéral belge, Wallonie-Bruxelles International - WBI - Aide : Fédération Wallonie-Bruxelles - Direction du Théâtre - Photo : Hervé Dapremont - garecentrale.be

« Grâce à une astucieuse mise en abyme, un dialogue s’instaure à travers les époques, entre la petite Agnès âgée de 8 ans (représentée par une marionnette) et la grande Agnès, qui porte un autre regard sur cette période de sa vie et sur ce que disent du colonialisme et du racisme au quotidien les lettres envoyées par son père. Un récit autobiographique et efficace mêlant marionnettes et théâtre d’objets avec toujours une dose d’humour et d’autodérision, marque de fabrique de cette artiste inclassable. » - Cristina Marino, Le Monde

« Comme à son accoutumée, Agnès Limbos manie avec une efficacité redoutable un humour pince-sans-rire qui ne rechigne pas à aller dans des endroits très sombres. Diction nette, intention claire, vraie présence scénique : au-delà de la précision dans le maniement de l’objet, au-delà de la capacité à s’effacer derrière lui en une seconde, l’artiste est une excellente comédienne. Agnès Limbos tourne sa création d’une telle manière qu’alors même qu’elle semble n’y parler que d’elle, elle atteint une réflexion à portée universelle. Ce n’est pas un spectacle autocentré, mais une invitation à l’introspection chez chacun et chacune, voire dans la société toute entière. » - Mathieu Dochtermann, Puppet Gazette

« Ce spectacle de théâtre d’objet nous a bouleversé. » - Marie-Céline Nivière, L’œil d’Olivier