Alma Viva

Drame

Comme chaque été, la petite Salomé retrouve le village familial, niché au creux des montagnes portugaises, le temps des vacances. Tandis que celles-ci commencent dans l’insouciance, sa grand-mère adorée meurt subitement. Alors que les adultes se déchirent au sujet des obsèques, Salomé est hantée par l’esprit de celle que l’on considérait comme une sorcière.

Ce qui frappe en premier dans Alma viva c’est Salomé (Lua Michel) qui crève l’écran. Et à travers le regard de Cristèle Alves Meira, elle parcourt un monde fantastique en plein cœur d’un été portugais. Sa grand-mère était une sorcière, et elle a le corps ouvert, comme on dit. Elle doit se protéger des esprits car ils pourraient bien venir l’habiter. Et la réalisatrice fait de cette histoire de deuil une formidable exploration familiale et sociétale sous le signe des croyances religieuses et supersticieuses.

Ce premier long-métrage, montré à la Semaine de la critique du Festival de Cannes, est un conte d’une beauté et d’une subtilité envoûtante.